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Affichage des articles du décembre, 2012

Memento

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     En ces périodes de tops, je vais régulièrement voir ce que les voisins ont apprécié, plus pour continuer à me rattraper sur ce qui est sorti cette année que par souci de comparaison. Quel autre intérêt peut-on d'ailleurs y voir ? Railler le classement de tel ou tel magazine sur Twitter ne m'a jamais apporté beaucoup de satisfaction, alors regarder les tops d'autres blogs pour se complaire dans son propre classement, très peu pour moi. On a bien compris que certains étaient plus mainstream que d'autres, mais je n'ai que très peu d'intérêt pour ce genre de considérations, comme je l'ai déjà dit il y a peu.      C'est donc chez l'ami Panda Panda que je me suis retrouvé, et son n°2 m'a rappelé que lui et moi étions de précoces amateurs des Cloud Nothings à leur débuts , ayant ensuite été relativement déçu par le passage du recueil de chansons à l'album. J'avais d'ailleurs bien fini mon dernier article les concernant en étant

Back to the future part 3: Chestnuts

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     Quand on traîne un peu sur Internet à la recherche des dernières sorties, on tombe le plus souvent sur trois catégories de productions : celles qui font le buzz, venant de groupes à peine connus sur lesquels il faudra s'être fait un avis (cf. deuxième partie de ce bilan) ; celles des groupes qui doivent confirmer, après une séries d'albums qui n'avaient pas connu un grand succès ou au contraire après avoir connu un gros buzz ; enfin, celles des groupes un peu en dehors du circuit, qui sortent des albums avec une régularité surnaturelle, atteignant toujours le seuil des bons albums, ceux qu'on attendait. Leur présence dans les tops de fin d'année est si évidente qu'on oublie parfois de les mentionner, pourtant ce serait leur faire injure que de passer à coté des pierres qu'ils ajoutent patiemment au somptueux édifice que devient leur carrière. Merci à vous de ne jamais décevoir, et à la prochaine. 

Back to the Future part 2: Spotlights

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     Tous ceux qui connaissent ce blog savent bien que je ne suis pas underground à tout prix. Vous avez eu le loisir de découvrir la face cachée de mes coups de cœur de l'année dans la première partie de mon bilan , voici maintenant l'autre face, celle qui a été sous les projecteurs durant toute l'année. Tous ces albums qui ont été attendus avec impatience, sur lesquels on s'est jeté dès le premier leak pour en faire immédiatement le chef-d'oeuvre de la décennie ou qu'on a pris en exemple pour se démarquer de la masse des gens qui écoutent ce que les magazines influents leur disent d'écouter. Ces albums vous définissent dans le monde des amateurs de musique, ils créent le clivage entre les suiveurs et les défricheurs, ils font de vous un mouton ou un snob. On en a beaucoup parlé, le plus souvent pour affirmer sa posture davantage que pour marquer ses goûts. Et comme je ne prétends pas faire partie des esprits supérieurs qui peuplent Twitter et une partie d

Back to the Future part 1: The Misfits

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     Vous ne m'avez pas vu de l'année, j'étais absent pour chacun des grands événements musicaux qui ont traversé 2012 et voilà que le nouvel an arrive et vous ne savez pas comment repartir du bon pied si Tasca Potosina ne revient pas un peu sur cette année blanche. Je réponds bien humblement à votre demande, parce que je ne pourrais rattraper tout le temps perdu en quelques semaines et parce que j'aime bien ça aussi, il faut l'avouer.      Ça fait plus de deux ans que ce blog est ouvert, ce qui boucle un cycle de productions musicales. Sans surprises, beaucoup des groupes qui ont trusté les premières places des classements cette année l'avaient déjà fait en 2009 et 2010. Mon propre bilan me fait regarder en arrière pour me souvenir des premiers articles que j'ai publié ici.      Parce que je n'ai pas été très assidu cette année, et parce que je n'ai pas très envie de fournir un classement, je me contenterais d'une rétrospective en d

Ernesto Violin is the bartender of your soul

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« Under Caribbean Moon The sky has turned to gloom We sing a lonely tune »      Ernesto nous a toujours « vendu » - « proposé » serait plus juste – ses sorties comme des albums-concepts ou quelque chose s'en approchant, a tel point que c'en est presque devenu un running gag. Celui-ci, comme beaucoup d'autres, dissèque l'amour et contient un taux d'alcool par piste bien supérieur à ce qui serait autorisé s'il y avait un code de la chanson. A première vue on se dit : « Voilà qui annonce un bon Viol comme je les aime ». Un retour aux sources comme on dit dans le jargon, bien qu'on puisse largement douter de la pertinence de l'expression concernant la discographie violienne 1 . Il semble que la parenthèse exotique ait été considérée par tout le monde comme un passage sympathique, nécessaire même, mais pas décemment vouée à être la pierre angulaire de la musique d'Ernesto. Sauf qu'il n'en est rien. Une fois de plus, on s'est confort